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Présentation d'AmigaOS 4.1 -

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Présentation d'AmigaOS 4
 
 
Si vous découvrez ce site, vous vous demandez sûrement ce qu'est AmigaOS 4. Pour certains, le mot Amiga évoquera un ordinateur mythique ds années 85/95. Savez-vous justement que ces Amiga de l'époque fonctionnaient avec un système d'exploitation : AmigaOS (Windows, Linux ou Mac OS X sont eux aussi des sytsèmes d'exploitation).
 
Ce système fut l'un des premiers à proposer du multitâches préemptif là ou certains étaient monotâche ou usaient du multitâches coopératif. Ce ne fut par contre pas pour cela que l'Amiga était connu à l'époque. Les ordinateurs de Commdoore se sont surtout démocratisés de par leur avance technologique (l'Amiga 500 proposait des graphismes et des sons qui donnèrent toute sa noblesse au mot multimedia) et donc les jeux développés à cette époque. 
 
Néanmoins, les Amiga 2000/3000/4000 étaient des machines professionnelles, utilisées principalement pour le traitement vidéo. Le multitâches d'AmigaOS permettait de travailler avec une grande facilité.
 
Au milieu des années 90, l'Amiga en tant que machine de jeu disparut petit à petit au profit du PC qui le dépassa grâce à ses performances et à ses jeux demandant des machines musclées pour l'époque. Néanmoins, seuls les joueurs invétérés délaissèrent leur machine pour passer sur une autre plateforme. D'autres décidèrent de continuer à utiliser leurs Amiga et son sytème d'exploitation pour leurs tâches quotidiennes. En effet, malgré les apports de Windows 95 (malgré tout très bogué), aucun ordinateur grand public ne proposait un système d'exploitation aussi léger, multitâches et aussi réactif (MacOS 7/8/9 ne proposait que du multitâches coopératif et Linux n'avait pas le niveau de simplicité qu'il a actuellement).
 
De plus, c'est à cette période que les cartes PowerPC sont apparues. Pour rappel, les Amiga d'origine (depuis appelés Classic), fonctionnaient avec des processeurs 68k. Cela allait du 68000 à 7Mhz jusqu'au 68060 à 50 Mhz (certains réussirent à overclocker leurs 68060 à la vitesse folle de 80Mhz, rendant AmigaOS 3.x fulgurant sur ces machines). Malgré les promesses, AmigaOS ne fut pas porté de suite sur l'architecture PowerPC et le PowerPC servait surtout de coprocesseur ultrapuissant qui ne pouvait fonctionner sans un 68k puisque le système touranit toujours sous cette architecture. Néanmoins, de nombreuses applications multimédia prirent leur envol grâce au PowerPC (logiciel de traitement d'image, de lecture audio/video ainsi que certains jeux).
 
A noter que c'est aussi à cette époque que Warp3D, permettant l'utilisation de cartes 3D fut conçu. Ainsi certains jeux myhtique furent portés sur Amiga : Heretic II, Wipeout 2097, Shogo pour ne cite que les plus emblématiques. AmigaOS devenait un système utilisable à part entière.
 
Internet entrait dans nos chaumières et AmigaOS s'adapta, grâce à des logiciels externes (Miami pour les connexion, Ibrowse pour le surf, YAM pour le mail, AmIRC pour le tchat, etc...). Ainsi, la communauté réduite pouvait se rapprocher via la toile mondiale. Le plus grand site communautaire francophone vit le jour : AmigaImpact, toujours présent aujourd'hui.
 
Néanmoins, le matériel était vieillissant et surtout, il n'était plus possible de faire évoluer AmigaOS 68k au niveau de ce que proposait la concurrence. Il était temps de passer à la vitesse supérieure. La future version d'AmigaOS se devait donc de changer d'architecture et de migrer du 68k vers le PowerPC, processeur choisi à l'époque pour équiper les cartes accélératrices de Phase5 pour les Amiga Classic. Certains contestent encore ce choix aujourd'hui, préférerant le x86 au PowerPC. Des débats enflammés existent sur les différents forums. 
 
Quoiqu'il en soit, le fait est que le PPC est l'architecture choisie pour AmigaOS 4 (la dernière version 68k fut la 3.9, développée par Haage&Partner et c'est Hyperion Entertainment, la société à l'origine du portage de quelques jeux mythiques sur AmigaOS 3.9 (PPC, Warp3D) qui s'est attelée à cette tâche. A noter que la tout dernière version officielle d'AmigaOS 68k, la 3.2, est elle aussi prise en charge par Hyperion.
 
Aujourd'hui, le système en est à sa version 4.1 Final Edition Update 2 et fonctionne sur ces machines
 
  • Amiga Classic (Commodore ou Escom) équipé d'une carte PowerPC
  • AmigaOne (MicroAmigaOne G3, AmigaOne SE G3, AmigaOne XE G3 et G4)
  • Pegasos II G4
  • Sam440 (Mini et Flex)
  • Sam460
  • AmigaOne X1000
  • AmigaOne X5000
  • AmigaOne 1222
 
Faisons un peu le tour de ses caractéristiques :
 
Le système en général
 
  • Démarrage et arrêt du système ultra rapide (-de 30 secondes à froid, -de 15 secondes à chaud, arrêt par simple appui sur le bouton Power, redémrrage à chaud ou à froid par simple appui d'une combinaison de touches)
  • Réactivité du système (pas de temps d'attente après affichage de l'interface avant utilisation du système, ouverture instantanée des différentes fenêtres)
  • Utilisation raisonnée de la mémoire vive (512 Mo de mémoire vive sont parfaitement suffisants pour une utilisation quotidienne du système)
  • Faible consommation de mémoire vidéo (64Mo de mémoire vidéo suffisent parfaitement pour une utilisation quotdienne du système)
 
Le multitâche d'AmigaOS en action
 
L'interface graphique
 
  • Possibilité d'utiliser plusieurs écrans différents (même avec une résolution différente) pour l'utilisation des applications (avec la possibilité de faire glisser l'écran et en voir un autre derrière, il est même possible de faire un glissé déposé entre plusieurs écrans différents)
  • Interface graphique personnalisée (de nombreux thèmes pour le Workbench peuvent être utilisés, comme ceux d'AmiTheme par exemple)
  • Utilisation de CAIRO et du mode composition, permettant la gestion de la transparence
  • Utilisation du double clic pour faire passer une fenêtre en avant plan, évitant de ce fait l'apparition invasive, que l'on trouve sur les autres sytèmes, d'une fenêtre dès qu'un clic est effectuée sur celle-ci
  • AmiDock, le lanceur d'applications d'AmigaOS 4.1, gère la transparence et est entièrement dynamique (il peut afficher en temps réel certains contenus, comme l'utilisation CPU, la météo ou les mises à jour disponibles)
  • Le système de notification Ringhio permet aux programmes prévus pour d'aenvoyer des informations à l'utilisateur via une notification qui s'affiche brièvement à l'écran (très utile lors de la réception de mails ou l'écoute de musiques)
 
L'interface graphique du système et la navigation Internet via OWB (Webkit)
 
L'architecture système
 
  • Système de fichiers ultra robuste (SFS, SFS2 ou JXFS) permettant l'utilisation de fichiers de plus de 4 Go et de partitions de plusieurs téraoctets
  • Simplicité de la structure de fichiers (les bibliothèque dans LIBS:, les bibliothèques partagées dans SOBJS:, les traductions dans LOCALE:, etc...)
  • Le RAM disk, un disque virtuel qui fonctionne comme n'importe quel autre disque et utilise la mémoire vive. il se redimensionne automatiquement en fonction des besoins, permettant de stocker des données temporaires (pour effectuer des essais sans encomber le disque dur par exemple)
  • Les Datatypes permettent au système, par simple ajout d'un fichier de données, de reconnaître et permettre le traitement d'un type de données (musiques, images, archives, etc...). Les développeurs de logiciels multimedia n'ont donc plus qu'à s'appuyer sur les datatypes pour concevoir leurs programmes.
  • La fonction d'assignation, permet d'assigner un nom spécifique à un disque dur ou un tiroir, celui-ci pourra ensuite être accédé simplement (JEUX: pour DH1:amusement/jeux par exemple)
  • La gestion des icones permet de choisir soi-même l'image à utiliser, elle permet surtout via un système de TOOLTYPES de préciser des commandes de préferences au programme à son lancement.
  • Les langages Python et AREXX permettent l'utilisation de scripts très facilement et autorisent la création de programmes automatisés pour le contrôle de nombreuses applications.
  • Le Grim Reaper, un gestionnaire de plantage permettant d'avoir très facilement un compte rendu de ce qui a causé le dit plantage pour envoyer un rapport à l'auteur du programme. Il permet aussi de "tuer" l'application qui a causé ce plantage.
  • AmiUpdate permet de maintenir ses applications à jour. De plus en plus de programmes sont ajoutés à la base de données d'AmiUpdate. Ce dernier se place dans AmiDock et vérifie régulièrement la présence de mises à jour de vos logiciels.
  • Utilisation de l'ALTIVEC des G4 et PA6T-1682M par le système et certaines applications relativement lourdes (décodage/encodage audio-video)
 
La 3D
 
Hexen II et Blender sur AmigaOS 4.1
 
  • AmigaOS 4.1 repose sur Warp3D et MiniGL, dérivé d'OpenGL. MiniGL en est à sa version 2.2 et a permis l'apparition de nombeux jeux, démos ou logiciels utilisant les ressources 3D  des cartes Radeon.
  • L'Enhancer Pack d'A-Eon a permis l'arrivée de nouvelles technologies 3D plus récentes sur notre système (telle qu'OpenGL ES) ainsi que de nombreuses améliorations concernant le support des cartes graphiques récentes (radeon HD et RX) et le décodage matériel des vidéos.

 

AmigaOS 4.1 en est maintenant à sa version 4.1 Final Edition Update 2, sortie en 2020.

Vous pouvez découvrir l'installation de cette mise à jour ainsi que la mise à jour de l'Enhancer Pack sur cette vidéo : https://video.amiga-ng.org/w/mxTB9kHJhMuKFGnqWJhBu9

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