website logo
Auteur
avatar
corto

Forum » » OS4 sur AmigaOne X1000 » » First Contact quelqu'un ?


Posté : 06-02-2012 22:02 icone du post

Citation : Fab?

Pour le reste, le PA6T dépasse en effet à peine un G4 en puissance calculatoire pure (voir il est un peu moins bon si on rapporte à la fréquence), mais les accès mémoire sont en revanche largement plus rapide, ce qui le rend donc assez intéressant en pratique (mais à quel prix, ceci dit...). En revanche, il ne fait effectivement pas le poids contre un G5 (sauf en accès mémoire, mais le G5 est quand même beaucoup mieux loti de ce côté là). ?


Effectivement, de ce que j'avais vu, l'écart entre le G5 et le PA6T est mince. Je dirais que le second est plus light (moins d'unité d'exécutions) mais bénéficie je pense d'améliorations qui font compenser. Et surtout n'oublions pas que le gain majeur se trouve au niveau de la consommation (même si sur un desktop, on s'en fiche un peu).

Au niveau perfs, je pense que l'architecture du PA6T demande des adaptations car des choix de rupture ont été fait dans le design (quitte à pêcher par certains aspects).

Tiens, c'est amusant de relire ce que j'avais écrit sur http://obligement.free.fr/articles/pa6t-1682m.php :


Le PA6T s'apparente à l'approche G5 en de nombreux points, les chiffres le montrent. Ils masquent cependant des différences de configuration (caches, gestion de l'énergie, compteurs de performance,...), d'organisation interne au coeur (queues d'instructions et unités d'exécution, prédiction de sauts,...) et d'architecture générale. Concernant ce dernier point, il faut observer le PWRficient avec une vision globale comme celle utilisée par ses créateurs pour sa conception. Il n'y a par exemple pas de northbridge externe, tout est intégré dans ce System-On-Chip extrêmement modulaire. Le différenciateur majeur repose CONEXIUM au centre du processeur et sur le cache L2 associé, qui est un agent de CONEXIUM au même titre que les processeurs, les contrôleurs mémoire et ENVOI, le gestionnaire de périphériques. Contrairement au G5, le cache L2 est ici partagé entre les coeurs mais aussi... avec les entrées-sorties qui peuvent en réserver une partie et ainsi en tirer un grand bénéfice. Il serait aussi possible à un OS temps réel de s'octroyer des voies du cache pour son propre usage et ainsi garantir une réactivité sans faille.


et :


Le faible nombre d'unités d'exécution était à première vue surprenant mais cela s'inscrit dans une logique globale de simplification du coeur à ce niveau, peut-être dans un souci d'économie d'énergie mais aussi certainement dans le fait de considérer le processeur pas uniquement comme une unité de calcul brut. Au lieu d'ajouter des unités d'exécution, il est à parier que les efforts ont porté sur leur meilleure utilisation. Et dans les marchés ciblés, les calculs lourds (cryptographie, sommes de contrôle,...) sont confiées à des périphériques dédiés.


Il reste de nombreuses fonctionnalités sympa du PA6T à exploiter (2ème coeur, partage de cache, offload engines, ...).

Pour le 64 bits, comme Crisot, je ne vois pas trop l'intérêt pour nous (adressage > 4 Go).


Cet article provient de Le site des utilisateurs francophones actuels et futurs d'AmigaOS 4.x
https://amiga-ng.org/viewtopic.php?topic=1239&forum=20